Kaogake Habakiri

Nom et Prénom: Kaogake Habakiri


Âge : Un peu moins d'une centaine d'années, la vingt-deux ans en apparence.


Description de mon personnage :

Autant le dire tout de suite, Habakiri n'est pas le genre à en imposer par sa carrure. Sans être chétif, ce jeune homme aux yeux rouge, de taille d'un mètre quatre-vingt pour soixante-dix kilos pourrait être la cible des plaisanteries les plus grivoises. Ajoutez à cela un visage angélique sur lequel est écrit sur le coin de sa joue le mot "Kibō" ("Espoir") couplé à une longue chevelure rouge lui masquant en partie le visage Auquels ses collegues se moquent...Seulement, que ces messieurs s'abstiennent de lui envoyer ce genre de pique verbal en face, auquel cas ils auraient l'occasion de voir si le sol fait office de bon oreiller. Cependant, ceci serait bien trop excessif n'est-ce pas ?. Habakiri n'est pas aussi impulsif. Son air doux, souligné par un faciès fin et élégant, à la limite de l'androgynie en démontre. Ses yeux d'un rouge profond ont souvent cette lueur sérieuse et rieur appuyant son regard, regard qui a étrangement tendance à mettre à l'aise ses interlocuteurs au premier contact. Un franc sourire renforce également ce sentiment d'empathie. Pour en revenir à sa chevelure qui, à peine nouée par dessus son épaule, en bataille sur les oreilles, pourrait faire croire à une certaine négligence de sa part. Pourtant, il n'en est rien car notre jeune garçon s'avère être quelqu'un d'organisé et à qui la paperasse ne fait pas peur. Bon, il n'en raffole pas mais n'est pas non plus du genre à rechigner à la tâche. En bon shinigami, Habakiri porte l'uniforme traditionnel avec aisance. Seule fantaisie à sa panoplie sombre, une longue écharpe de coton blanc largement enroulée autour de son cou avant de se glisser dans son dos. Ce morceau de tissu sans grande valeur matérielle fait l'objet d'une attention toute particulière de la part du jeune homme. La raison à cela remonte à son passé dans le rukongai, un souvenir d'une période qu'il ne souhaite en aucun cas oublier, comme un deuil inachevé... Chacun possède un passé qu'il veut ou ne veut pas oublier, ceci est un choix que chacun masque à sa façon. Lui a choisit de faire avec et de cacher sa souffrance en essayant de montrer son bon côté en permanence. Perdre son sang-froid devant quiconque voir pire, en face des membres de sa division, serait pour lui une faiblesse et un manque à son devoir qui le détruirait intérieurement. Ceci permet de croire qu'Habakiri ferait tout pour ses hommes, ce qui est vrai. Son comportement au quotidien au sein du Seireitei lui a permit malgré lui d'instaurer une forme de respect mutuel entre lui et ceux qui ont l'occasion de le côtoyer. Habakiri est le genre de personne qui prône le dialogue avant les armes. Toutefois, soyez sûr que le trancheur d'âme à sa ceinture n'est pas là pour décorer. Epéiste émérite doublé d'un athlète avéré, sa détermination le sabre à la main pourrait déstabiliser les plus proches de ses compagnons d'armes. Ceci à cause d'un changement radical de son attitude, une sorte d'occlusion mentale qui supprime complètement la case « négociation » de son cerveau. C'est donc un système de pensé très simple, mais qui a le mérite de ne pas laisser de place à la compassion ou au doute. Lorsqu'il sort son zanpakutô de son fourreau face à un ennemi qui serait sourd à ses propos, seul deux choses compterait... Mettre à terre ou être mis à terre. Passons maintenant à une note sensiblement moins barbares, ses goûts, ses petits plaisirs et ses aversions, ce qui le fait vibrer et ce que le révulse. La musique... Il est lui-même un musicien hors pair, Habakiri éprouve un plaisir tout particulier à jouer de son instrument à l'orée des jardins du Seireitei, ou encore en dessous des fenêtres des zones résidentielles. Le jeune homme possède une guitare dans ses quartiers et il y joue de temps à autre lors de ses temps libres. C'est une source d'évasion et d'apaisement véritablement efficace pour lui. Le shinigami apprécie également le bon tabac, la nourriture fortement épicée, la franchise, la saveur d'un bon thé, le son du tonnerre, les félins... Sans tomber dans les clichés, Habakiri considère l'indécision comme une plaie, il déteste le froid, qu'on lui touche les cheveux et mélanger le lait au café. A noter également, même si ce n'est qu'un détail, qu'il ne tient pas l'alcool et que les femmes trop entreprenantes ont tendance à le mettre mal à l'aise.


Histoire :

Il ne se souvient que du flash aveuglant, de la chaleur piquante, de la vitesse à laquelle il s'est éteint à l'âge de 22 ans. Nous étions à Nagasaki, le 9 août 1945... Aujourd'hui, Habakiri ne sait plus vraiment si sa vie d'humain n'a en fait été qu'une mascarade, qu'un spectacle éphémère qui aurait fait simplement office d'introduction à son après-vie, ici dans le monde des esprits. Il naquit de nouveau à la lisière sud du Rukongai, comme réveillé en sursaut suite à un cauchemar. Seul et sans repères, le jeune homme se heurta bien vite à la dureté des districts les plus éloignés du Seireitei. Son quotidien là-bas se résumait à trouver un endroit où dormir chaque nuit, d'éviter tant bien que mal les batailles récurrentes entre voleurs et commerçants, brutes épaisses et combattants du dimanche, mais aussi de trouver à manger. N'ayant pas pu se réduire au vol, sa nouvelle vie commençait bien mal. Totalement désorienté, il se faisait le plus petit possible, essuyant parfois au passage les railleries de commerçants véreux et autres passages à tabacs d'un petits groupe de bandits... Était-ce cela le paradis ? Le refuge des âmes ? Il fallait que cela cesse... Recroqueviller et affaiblis, le jeune homme faisait vraiment peine à voir. Il avait marché sur une quarantaine de district en l'espace de quelques jours. Son esprit était embué, il ne savait pas vraiment pourquoi ses pas l'avaient amené à se diriger en direction du Seireitei, la faim sans doute ? Peut-être aurait-il plus de chances de trouver quelqu'un qui aurait la gentillesse de lui tendre la main dans les quartiers plus riche... Ainsi, en pleine nuit et à bout de force, Habakiri abatis sa dernière carte en s'écroulant lamentablement contre la porte d'une petite habitation du 3ème district. Était-ce la fin ? Déjà ? Le pauvre jeune homme n'avait même pas la force de pleurer sur son sort. Ses yeux se fermèrent alors... Une sensation qu'il n'avait pas connu depuis un moment, une sorte de chaleur agréable, un confort douillet, le fit se réveiller, calmement. Un linge humide était posé sur son front et il se trouvait allongé sur un futon, recouvert d'une couverture. Habakiri ne comprenait pas, ne pouvait-il pas enfin trouver le repos éternel ? Devait-il constamment revivre l'expérience de sa mort ?! Pourtant, il se souvenait... Son avancée jusqu'au 3ème district, son ultime effondrement devant cette porte. C'est en se remémorant ces petites péripéties, redressé sur sa couche, qu'il s'aperçut qu'on l'observait. Assise à sa droite, deux jeunes femmes le fixaient, visiblement heureuses de le voir éveillé. Il se figea, ne sachant comment réagir face aux deux jumelles. Un bol de nouilles lui fut tendu, agrémenté d'un large sourire de la part de celles qui venaient sans doute de lui sauver la vie. Véritablement bouleversé, Habakiri prit le bol en chérissant la providence qui lui avait enfin permit d'entrevoir une lueur d'espoir dans cette nouvelle vie. Enfin, celle-ci pouvait commencer... Une quinzaine d'années s'était écoulé depuis que le jeune homme faisait maintenant partie de cette petite famille. Je dis famille car les deux jumelles n'étaient pas livré à elles-même. En effet, la petite maison dans lequel elles vivaient appartenait en fait à un vieil homme, ébéniste et fabricant d'instruments de musique à ses heures perdu. Le vieux avait permit à Habakiri de l'aider dans sa petite échoppe. Il n'aurait pu rêver vie plus calme. En plus, le jeune Habakiri s'avérait plutôt doué à travailler le bois. Toutefois, au fond de lui, il savait que cette routine ne le satisfaisait pas totalement. Le destin, ou ce que vous voulez, lui apporta le bouleversement qu'il attendait malgré lui, le jour où un shinigami passa la porte de la petite boutique d'instruments. Allez savoir comment, mais le dieu de la mort décela un certain potentiel spirituel chez le jeune homme. Suite à quoi, le membre du Gotei lui proposa d'entrer au sein de l'académie. Ce qu'il fit quelque jours plus tard... Le jeune étudiant se révélait être plutôt doué. De plus, Habakiri était véritablement apprécié par ses camarades et cette popularité ne faisait que le tirer vers le haut, moralement parlant. D'après certains des instructeurs, sa propension à aider les autres sans rien attendre en retour ferait sans doute de lui un très bon meneur. Cependant, il y avait tout de même un domaine dans lequel le jeune homme surclassait les autres étudiants de sa promotion, le zanjutsu. Un shinigami d'une des divisions qui officiait au dojo de l'académie le remarqua très vite. Celui-ci se souvient d'ailleurs du jour où il fut le témoin du talent du jeune homme, lors de sa troisième année. Sur le tatami, un étudiant venait de se faire méchamment humilier par l'un de ses camarades se croyant au dessus du lot. Sans doute une futur recrue de la onzième... Mais passons. Habakiri s'était levé spontanément, motivé par l'arrogance non dissimulé du type. En trois passes d'armes, il tomba trois fois... L'aspirant shinigami venait de lui faire ravaler son orgueil en quelques secondes. Cet événement avait définitivement mis en avant ses capacités d'escrimeur tout en instaurant le respect auprès de ses camarades les plus endurcis. Habakiri garde un excellent souvenir de ces six années passées à l'académie. D'ailleurs, il y restera même quelques tant plus tard en tant qu'instructeur, et je vous laisse deviner dans quel domaine...


Zanpakuto :
Au court de cette période, notre jeune instructeur parvint à entrer en communion avec l'âme de son sabre Yoganfuro aiyant une personnalitée assez calme et discipliné qu'il parvient non à force de coups mais de temps à entrer en contact avec lui.. Une relation quasi-fusionnelle naquit de ces longues introspections et à force de temps, il parvint à libérer son zanpakutô.

Nyahahahahahahahaha !

Petit coquin !! Yare yare daze !